La Floride a été l’un des états les plus durement touchés par la crise des subprimes en 2007. Forte de ses paysages et de ses nombreux attraits culturels, Miami s’est relevée ces dernières années, pour se classer en tête du classement des villes où il est le plus agréable de vivre et de travailler aux États-Unis. Son climat, ses plages sublimes et son économie florissante en font une ville prisée par les investisseurs de tous bords.
La première destination touristique aux États-Unis
De la nature sauvage des Everglades à son patrimoine Art déco, la Floride, et plus spécifiquement la ville de Miami, n’en finissent pas de faire rêver. Preuve en est : le Sunshine State est la première destination touristique des États-Unis, attirant chaque année près de 80 millions de touristes du monde entier. En dehors des visiteurs ponctuels, des milliers de Snow Birds, des retraités nord-américains, déposent chaque hiver leurs valises sur cette langue de terre et de sable située au carrefour entre les deux Amériques.
Une ville en plein essor
En 2017, Miami se classait à la douzième place du classement Forbes des villes américaines avec le plus fort taux de croissance. La démographie et le salaire moyen ont augmenté avec l’installation de nombreuses entreprises spécialisées dans les services et les nouvelles technologies. La centaine de chantiers entrepris dans le cadre d’un projet de développement urbain lui a valu le surnom de « Miami 2020 ». Cette croissance saine bénéficie indubitablement au marché locatif en ville. À Miami, on estime aujourd’hui qu’un bien locatif reste environ un mois sur le marché avant de trouver preneur. La proportion de locataires serait de 65 % en moyenne à Miami et à Miami Beach.
Des prix encore avantageux
Entre 2007 et 2009, la crise des subprimes a fait sombrer le marché de l’immobilier aux États-Unis. La Floride a été l’un des états les plus impactés par la crise, avec une chute vertigineuse de plus de 40 % des prix de l’immobilier. Si le marché repart à la hausse depuis quelques années, les prix demeurent inférieurs à ce qu’ils étaient avant 2007. Par ailleurs, le taux de change Euro / Dollar américain, favorable aux investisseurs européens, est l’un des attraits du marché en Floride. La métropole de Miami reste ainsi plus abordable que ses concurrentes mondiales Londres, Hong Kong, Sydney ou encore Paris.
Une fiscalité avantageuse pour les investisseurs français
La Floride attire de nombreux investisseurs étrangers grâce à sa fiscalité simple et clémente. À l’échelle de la fédération, la convention fiscale bilatérale, signée par la France et les États-Unis en 1994, facilite l’accès à la propriété aux investisseurs français sur le sol étatsunien. Le nouvel acquéreur de nationalité française n’est soumis qu’à la législation fiscale de l’état de Floride. Sur place, il doit ainsi payer la taxe foncière locale (1,5 à 2 % de la valeur estimée par la municipalité, qui reste inférieure au prix d’achat). Les investisseurs français doivent également s’acquitter de l’impôt sur le revenu aux États-Unis. Le prix d’achat doit être amorti en 27,5 ans. Les travaux de réfection et de maintenance sont déductibles des impôts et le propriétaire bénéficie d’un abattement fiscal de 10%, ainsi que du remboursement du prix d’un billet aller-retour vers la France, à raison d’un voyage par année. Lors de la revente du bien immobilier, la plus-value est imposée à 15 %, contre 19 % en France pour une plus-value inférieure à 50 000 euros. Le cadre légal de la gestion locative joue également en faveur des investisseurs en Floride : en cas de non-versement du loyer, la justice prévoit l’éviction du locataire sous 45 jours. Enfin, les baux locatifs sont renouvelables tous les ans et les loyers sont donc renégociables en faveur du bailleur.
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