Immobilier Saint Malo

Histoire Saint Malo

Saint-Malo est à l’époque gauloise connue sous le nom d’Alet. Vers 507, l’ermite Aaron décide de fonder son oratoire sur le “Rocher” (position actuelle de la ville), il y est rejoint par Maclow, moine gallois aussi appelé Saint-Malo. A sa mort, le célèbre rocher lui sera dédicacé. Alet, délabrée par les nombreuses attaques des hordes vikings, est délaissée par ses fidèles qui décident à leur tour de migrer sur le “Rocher”.
Au XIIème siècle, l’évêque Jean de Châtillon, bâtisseur et administrateur talentueux, va en quelques années transformer ce dernier en une ville digne de ce nom avec une cathédrale, des couvents, des artisans, des marchés,… Il fait construire en 1155 des remparts et des tours pour défendre la nouvelle cité.
En 1491, le mariage d’Anne de Bretagne avec le roi de France met fin à un siècle de conflits entre la Bretagne et la France, annexant Saint-Malo au domaine royal. La ville connaît son essor grâce à la pêche à Terre-Neuve et au développement des échanges avec l’Amérique espagnole et les Indes. Elle attire alors de nombreux armateurs (comme Jacques Cartier) qui en modifient l’urbanisme par la construction d’hôtels particuliers, les Malouinières.
Louis XIV sera l’initiateur des transformations majeures de la cité maritime en chargeant Vauban d’un projet de fortifications. Il prévoit la construction de quatre forts et d’un renforcement de l’enceinte de la ville pour la protéger de la convoitise des puissances étrangères. Certains des plus illustres corsaires français sont nés à Saint-Malo (René Duguay-Trouin, Robert Surcouf, …), lui valant l’appelation de Cité Corsaire. Au début du XVIIIème siècle, le commerce maritime décline, elle se lance dans la traite négrière.
Au XIXème et XXème siècles, le tourisme balnéaire permet à la ville de prendre un nouvel envol. Détruite par les bombardements de la Seconde Guerre Mondiale, elle sera recontruite à l’original après-guerre.