Immobilier Franconville

Histoire Franconville

Située dans la vallée de Montmorency, au nord-ouest de la capitale, Franconville-la-Garenne ou Franconville a des origines assez floues. Si l’on se fie à son étymologie – Francorum Villa, « village des Francs » et warenna, « réserve de chasse » – tout laisse penser que son existence remonte au moins à l’époque de ce peuple. En réalité, elle se situerait plutôt autour de 1137 selon des sources sûres. C’est le testament de l’abbé Suger de Saint-Denis, associé à la basilique du même nom, qui fait mention pour la première fois de Franconville.

Son environnement originel, marécageux et peu fertile, est peu propice au développement. Pourtant, grâce à la proximité d’une route commerciale dynamique, de premiers habitants s’y installent et diverses seigneuries y sont établies au XIe et XIIe siècle. On doit notamment à l’un de ces seigneurs la construction de la première église.

De la Renaissance aux Temps modernes, un village attractif

Au XVe siècle, la ville compte environ 300 habitants. Elle n’est malheureusement pas épargnée par la Guerre de Cent Ans qui dévaste la région entière de Pontoise. L’église, entièrement démolie, sera reconstruite de 1450 à 1470. Le siècle suivant voit un véritable essor de la commune : l’axe commercial principal est plus fréquenté, l’agriculture et l’hôtellerie s’intensifient… Et la ville est désormais fortifiée.

Au XVIIIe siècle, Franconville attire tellement que les auberges et hôtels ne suffisent plus : on veut y résider ! Les Parisiens, admiratifs, accourent dans ce village, situé alors à deux heures à peine de Paris. Les riches familles de la classe bourgeoise ou noble y construisent leurs résidences, à l’instar du château Cadet-de-Vaux.

Le 12 août 1787, la municipalité est créée et son premier maire, Gabriel Bertin, est élu en février 1790. En 1793, elle devient temporairement Franconville-la-Libre, mais retrouve son nom d’origine à l’orée de l’ère industrielle.

Une cité contemporaine très peuplée

L’arrivée du chemin de fer en juin 1846 avec la ligne Paris-Pontoise entraîne dans son sillage de nombreuses mutations touchant toutes les villes de la vallée. Le quartier de la nouvelle gare de Pontoise se développe ; son ancienne église est rebâtie en 1903.

Malgré ces changements, les années 60-70 démolissent et construisent massivement, transformant le visage de la ville : le centre-ville, entièrement démoli, laisse la place à des barres d’immeubles jugées plus au goût de l’époque et pouvant accueillir davantage d’habitants. C’est ainsi que Franconville est devenue aujourd’hui la cinquième ville du Val d’Oise en termes démographiques.