Immobilier Provins

L’histoire de Provins

Riche de son passé

Sur le territoire de la ville de Provins, ont été décelées des traces d’occupation humaine datant de la période préhistorique. Bien plus tard, à la fin de l’antiquité, les romains y avait également établi domicile, en y implantant un castrum, camp romain visant à protéger l’armée lorsqu’elle stationnait une nuit ou davantage, dans un endroit vierge de civilisation. Ainsi, la Ville Haute connu ses premiers contours d’abord par la mise en place d’un castrum provisoire, puis définitif via sa fortification. Comment, à partir d’une place forte aux prémices de Moyen-Âge, Provins est-elle devenue la ville que nous connaissons aujourd’hui, riche de son histoire et de son patrimoine ?

La période moyenâgeuse

Provins était extrêmement bien située dès le début du Moyen-Âge, puisqu’elle bénéficiait d’une proximité remarquable avec les deux grands axes régionaux. Celui joignant les villes de Soissons et de Troyes, tient une place importante dans l’histoire car il a permit à Clovis, après sa Victoire à Soissons (Rappelez-vous la légende du vase de Soissons), de s’emparer du Castrum de Provins, marquant ainsi la fin de la domination gallo-romaine.
L’intérêt porté à Provins par les souverains et les marchands ne désempli pas du IXe siècle au XVIIIe siècle.
En effet, Charlemagne y envoya des représentant de la royauté, les Missi Dominissi, ce qui en fit une ville importante. Durant cette période florissante, Provins frappa sa propre monnaie le “denier provinois”, et accueillit les trois plus grandes foire de champagnes (celles-ci se tenaient devant l’église Saint-Ayoul). La fin de la prospérité est marquée par d’importantes levées d’impôt par Philippe Le Bel dans les années 1289 et 1298, événements qui eurent pour effet de créer la désertification de Provins par les habitants et, par extensions, par les marchands. Le coup de grâce fut porté en octobre 1307, lorsque les templiers furent arrêtés et emprisonnés au château de Melun.
De 1359 à 1592, la ville est la cible de sièges, tantôt tenus par le roi Edouard d’Angleterre, tantôt par d’autre souverains tels que Henri IV.

L’histoire se montre par la suite plus clémente, car Provins entre dans les mémoires pour avoir accueilli Jeanne d’Arc et le roi Charles VII à une messe.

La ville assoit son privilège de tenir trois grandes foires de Champagne sous le règne de Louis XIII.

Provins, riche de ses patrimoines

La ville moyenâgeuse de Provins, de part sa singularité et sa renommée, dispose aujourd’hui d’héritages multiples. Au-delà de son patrimoine architectural, celle-ci a vu durant le XIXe siècle notamment, son nom associée à d’immenses figures intellectuelles et autres personnalités politiques. De Victor Hugo à Honoré de Balzac, sans oublier Jules Verne et Hégésippe Moreau, tous ont eu leur destin lié à la “ville haute” par le biais d’écrits ou de leur histoire personnelle.

En effet, en 1840 paraît Pierrette d’Honoré de Balzac, roman s’inscrivant dans la célèbre Oeuvre de l’auteur La Comédie humaine. En villégiature à Provins, Hugo décrit la ville dans une correspondance. Enfin, Moreau consacre y consacre un poème dans La Voulzie.
A ces figures emblématiques de la littérature s’ajoutent également des personnalités politiques telles que André François-Poncet, Valentin Abeille ou plus récemment Jean-Pierre Vernant.

Les richesses culturelles, architecturales et historiques de Provins lui valurent la classification au Patrimoine Mondiale de l’UNESCO le 13 décembre 2001.