Immobilier Feurs

L’histoire de Feurs

Avec une population équivalente à celle d’aujourd’hui (environ 8000 habitants), Feurs était une bourgade très vivante à l’Antiquité. Capitale du peuple gaulois appelé les Ségusiaves, la ville est considérablement développée par les Romains, qui en font un centre d’échanges économiques prospère. Forte d’une belle réputation, qui se répand à travers l’Empire, Feurs est même mentionnée par le célèbre auteur grec Ptolémée.

Au Moyen-Âge, la région sombre dans l’obscurité, et n’est que rarement évoquée dans les textes de l’époque. La première mention d’une église remonte à l’an 960. Au XII^e siècle, Feurs connaît un renouveau grâce à son marché florissant (qui existe toujours aujourd’hui). Au XIV ^e siècle, la guerre de Cent Ans ravage le Forez : pillages et massacres rendent la vie des habitants impossible, et des fortifications sont élevées.

Après la Révolution, la Terreur accable Feurs. Sous la guillotine de l’impitoyable Claude Javogues, ce sont pas moins de 80 têtes qui tombent. Mais le délabrement menace le chef-lieu du nouveau département de la Loire. À partir des années 1830, d’importants travaux de rénovation sont entrepris, qui dureront pas moins de 80 ans ! Feurs prend peu à peu sa forme actuelle. Simultanément, la construction d’un pont et l’arrivée du chemin de fer soufflent un vent frais sur la ville. Longtemps, repliée sur elle-même, Feurs sort de son isolement.

Durant la Seconde Guerre mondiale, Feurs s’illustre par une résistance active à l’Occupation. En 1944, cinq Résistants sont arrêtés. Quatre d’entre eux périssent dans les camps de concentration allemands. Depuis la fin du conflit, Feurs connaît un développement économique et démographique modeste, mais stable, lié en partie à sa position stratégique (entre Clermont-Ferrand et Lyon d’une part, Roanne et Saint-Étienne d’autre part).

Aujourd’hui, Feurs est surtout reconnue pour son fort patrimoine archéologique.