Immobilier Chatenay Malabry

L’histoire de Chatenay Malabry

Selon les archéologues, des familles résidaient durant le Néolithique dans des cabanes situées dans les lieux-dits “La Cerisaie” et “Les Porchères” de Châtenay-Malabry. Les restes de poteries de style gaulois et les vestiges de l’époque gallo-romaine démontrent que le site a été continuellement occupé du 5ème siècle avant notre ère au 5ème siècle de notre ère.

Il faut toutefois attendre le début du 9ème siècle pour que le nom Châtenay soit mentionné pour la première fois dans un document de l’abbé Irminon (750-826). C’est à cette même époque que remonte d’ailleurs la construction du centre du bourg.

Au 10ème siècle, Châtenay comporte une paroisse. Ses vastes terres, qui sont détenues par le chapitre de Notre-Dame de Paris, s’étendent sur plusieurs kilomètres.

Au milieu du 13ème siècle, la population paysanne de Châtenay parvient à s’affranchir de son servage en versant 1400 livres au chapitre. La paroisse de Châtenay continue à s’étendre sur un vaste territoire qui comprend notamment Châtenay, ainsi que les hameaux de Malabry, d’Aulnay et du Petit-Châtenay.

Au 18ème siècle, des familles issues de la noblesse et de la bourgeoisie française commencent à s’installer dans la ville. Le philosophe Voltaire s’y exile en 1719. Au tout début du 19ème siècle, l’écrivain François-René de Chateaubriand y vit également une dizaine d’années.

Au 20ème siècle, la ville qui est connue pour son agriculture se transforme et ses propriétaires terriens les plus aisés se convertissent en pépiniéristes et en arboriculteurs. Située à une vingtaine de kilomètres de la capitale, Châtenay accueille de plus en plus de résidences.

En 1920, les communes de Châtenay et de Malabry font l’objet d’une association via un décret. Châtenay devient alors Châtenay-Malabry. 16 ans plus tard, la ville accueille une cité jardins nommée “La Butte Rouge” et sa population, qui compte alors 4000 habitants, s’agrandit fortement.

La commune, qui compte aujourd’hui 34 000 habitants, accueille notamment l’école nationale des maîtres d’armes en escrime.