Immobilier Ambérieu-en-Bugey

Histoire Ambérieu-en-Bugey

Peuplée depuis la Préhistoire, la commune d’Ambérieu-en-Bugey profite d’un patrimoine historique et architectural riche.

Une terre chrétienne

Dès le VIe siècle, intégré au diocèse de Belley, le territoire ambarrois compte de nombreuses chapelles et églises. La première est édifiée dès le VIe siècle par les seigneurs mérovingiens sur le site du château de Saint-Germain.

Une seigneurie forte

La châtellenie de Saint-Germain d’Ambérieu règne sur ces terres durant le Moyen Âge. Ils y édifient des maisons fortes et des bourgs fortifiés. Au cours du XIIIe siècle, ils signent finalement la fin de leur lignée en s’alliant aux Dauphins de Viennois.

Une marche savoyarde

Le 12 avril 1321, le comte de Savoie rase l’ancien bourg d’Ambérieu et en bâtit un nouveau dans l’actuel quartier du vieux Saint-Germain. Ambérieu devient en 1355, avec le traité de Paris, la frontière entre les États de Savoie et le Dauphiné. Les Savoyards construisent alors une série de fortifications. Le château des Allymes et la tour de Gy en sont des vestiges.

L’étoile d’Ambérieu et ses 247 locomotives

Lors de la révolution industrielle, le territoire ambarrois constitue l’un des nœuds ferroviaires les plus importants de France. Celui-là ne cesse de se développer au cours du siècle suivant. Sur 6 500 habitants en 1930, 2 150 sont cheminots.

Plus haut dans le ciel

Dès 1909, Ambérieu-en-Bugey devient également un haut lieu de l’activité aérienne. C’est sur l’aérodrome civil de Bellièvre qu’Antoine de Saint-Exupéry reçoit son baptême de l’air. De grandes écoles de pilotage s’y succèdent. Elles y forment des hommes devenus célèbres, tels Jean Mermoz ou René Fonck.

Ambérieu la Rebelle

Particulièrement actifs pendant l’occupation allemande, les Ambarrois prennent le maquis. Marcel Demia en fut le principal instigateur. Le 7 juin 1944, les cheminots de la ville sabotent les lignes de chemin de fer et les locomotives, soutenant ainsi l’offensive alliée.